Résultats électoraux en Lituanie et République Tchèque, Polémique autour de la présidence

Publié le par Presence Sud Europe

"L'opposition conservatrice a remporté les élections législatives en Lituanie à l'issue du 2e tour de dimanche. Elle a largement distancé les sociaux-démocrates au pouvoir et devrait pouvoir diriger le pays pour la première fois depuis l'an 2000.

Emmenés par l'ancien Premier ministre Andrius Kubilius, les conservateurs ont obtenu un total de 44 sièges sur 141 au parlement lituanien à l'issue des deux tours du scrutin, selon les résultats définitifs....

Les sociaux-démocrates (LSDP), dirigés par le Premier ministre sortant Gediminas Kirkilas, arrivés en quatrième position à l'issue du 1er tour, ont pu se rétablir au second tour pour remporter un total de 26 sièges, en remportant dimanche de nombreux duels. M. Kirkilas a souligné qu'il a fait mieux qu'en 2004, lorsque son parti en a obtenu 20.

La victoire des conservateurs ne leur permettra cependant pas de gouverner seuls....

...Comme depuis le retour de la Lituanie à l'indépendance en 1991, c'est une coalition de plusieurs partis qui formera le nouveau gouvernement...

En Lituanie, 70 des 141 députés sont désignés à la proportionnelle mais 71 sont élus selon un scrutin majoritaire à deux tours. Seulement trois députés ont été élus directement au premier tour ayant obtenu plus de 50% des suffrages."

Elections en République Tchèque
L'opposition social-démocrate a remporté haut la main les élections sénatoriales, samedi 25 octobre, écrasant le parti libéral (ODS) du premier ministre Mirek Topolanek qui ne pourra plus bloquer la ratification du Traité de Lisbonne. Une semaine après la débâcle essuyée aux élections régionales, cette nouvelle défaite électorale affaiblit considérablement le parti au pouvoir et la coalition de centre-droit, alors que le pays se prépare à prendre début janvier la présidence de l'Union européenne.
 LEMONDE.FR avec AFP et Reuters "Les résultats officiels à peine publiés, le chef des sociaux-démocrates, Jiri Paroubek, a appelé à des élections anticipées. "Le résultat de ces élections va permettre la démission du cabinet et la tenue d'élections anticipées l'an prochain", a-t-il déclaré à la télévision. Cette semaine, les sociaux-démocrates ont déposé une motion de censure mais n'ont pas réussi à obtenir le nombre de voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Le premier ministre a en effet réussi à convaincre les députés qu'il fallait maintenir le gouvernement en place pour une meilleure gestion de la présidence européenne que le pays doit assurer à compter du 1er janvier 2009, après la France."

Les manoeuvres de Sarkozy pour prolonger la présidence française, évincer la présidence tchèque sous prétexte de crise financière et qu'l faudrait garder la présidence dans un pays de la zone euro. La tactique permettrait de "zapper " les tchèques et de remettre ainsi la présidence aux Espagnols!...

"Nicolas Sarkozy qui préside actuellement l'Union européenne, veut renforcer le rôle politique de la zone euro, en liaison avec l'actuelle crise financière et économique, ce qui a été interprété par certains commentateurs comme une volonté de prolonger le mandat français au delà du 31 décembre.

"Cela me rend fou quand j'entends qu'ils veulent ratifier le Traité de Lisbonne et le plan climat"a lâché Valclav Klaus qui mène une croisade personnelle contre la réalité du réchauffement climatique."

Lire également cet article paru dans Le Monde:
A la question de  Marion Van Renterghem:
"La proposition de Nicolas Sarkozy de diriger la zone euro est-elle un moyen de neutraliser la présidence tchèque ?

Diviser l'Europe en deux parties, la "vieille" et la "nouvelle", me laisse sceptique.

C'est une manière de détruire le travail accompli en Europe depuis Jean Monnet. Nous devons être solidaires. L'eurozone est une part importante de l'Europe, d'accord, et sans doute M. Sarkozy peut-il régler les problèmes à seize plus facilement qu'à vingt-sept, mais ce serait une idée malheureuse.

Quant à neutraliser notre présidence, je ne peux pas croire que M. Sarkozy eût une telle idée. Ce soupçon est insupportable.

Un conseiller de l'Elysée a pourtant évoqué l'éventualité d'un "sabotage" des dirigeants tchèques...

Les conseillers disent ce qu'ils veulent.

Et si M. Sarkozy l'avait dit lui-même ?

Absurde. Si le président utilisait ce mot, je considérerais que c'est une offense. Et si nous étions au temps de nos grands-parents, nous devrions nous rencontrer à 5 heures du matin dans le bois de Boulogne, avec deux témoins en noir."

Voilà qui promet...!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Publié dans Revue du net

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