Solidarité avec la Tunisie
La situation en Tunisie est des plus inquiétantes. La violence a redoublé hier mercredi et le coucre-feu déclaré jusqu' à ce matin.
Des déclarations tardives arrivent:L'Union européenne a condamné le "recours disproportionné" à la force par la police tunisienne. "Cette violence est inacceptable, les auteurs doivent être identifiés et traduits en justice", a déclaré Maja Kocijancik, la porte-parole de la chef de la diplomatie européenne. De son côté, l'ONU a appelé à des "enquêtes indépendantes". "Des informations suggèrent que la majorité des manifestations ont été pacifiques et que les forces de sécurité ont réagi avec une force excessive contraire aux standards internationaux", explique la Haut commissaire aux Droits de l'Homme de l'ONU, Navy Pillay dans un communiqué.
Lady Ashton ( La porte-parole de la chef de la diplomatie européenne) en service minimum se contente de condamner l'usage "disproportionné" de la force par la police en Tunisie.
Le gouvernement français est plus que mal à l'aise avec ce dossier
Hamma Hammami, ancien directeur du journal Alternatives, interdit par les autorités, et porte-parole du Parti communiste des ouvriers tunisiens porte parole du PCOT a été enlevé à son domicile, le 12 avril. Lire Hamma Hammami a été arrêté dans la capitale en plein déploiement militaire
Pour rappel, cet enlèvement intervient après son appel au départ de Ben Ali et à la tenue d'élections libres et transparentes en Tunisie. Il est également intervenu sur plusieurs chaines de télévision et radios où il dénonce la situation actuelle en Tunisie et le massacre perpétré par la police politique sur les manifestants tunisiens.
Il avait réalisé plusieurs interviews très critiques contre le président Ben Ali à la veille de « l’élection présidentielle » du 25 octobre 2009 (lire : http://fr.rsf.org/tunisie-quand-la-police-a-recours-a-la-30-09-2009,34618.html).
La situation est grave, Hamma HAMMAMI risque sa vie, comme tous les tunisiens qui osent s'exprimer librement en Tunisie.
Reporters sans frontières est toujours sans nouvelles du journaliste de Radio Kalima, Nizar Ben Hassen, arrêté le 11 janvier à son domicile de La Chebba (http://fr.rsf.org/tunisie-la-censure-continue-11-01-2011,39279.html). Les émeutes ont fait de nouvelles victimes dans des régions éloignées de Tunis Tunisie : un universitaire tué à Douz
Nous tranmettons ce message de Mohamed Hamrouni,Animateur DA Paris: